1. |
Intro
02:00
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2. |
Sans Étiquette
03:05
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Texte : Pierrick Starsky
Je ne veux pas être classé
Comme le s’ rait un vulgaire papier
Je ne veux pas être désigné
Par un terme que j’ai pas choisi
Je ne veux pas être cantonné
Dans les murs de l’uniformité
Je ne veux pas me mettre au pli
Des règles, de pensées définies
La seule étiquette que je porterais
Sera à mon orteil quand je serais crevé
J’ai des idées que je revendique
Mais je ne leur appartiens pas
Je bouge au son de certaines musiques
Mais je me dicte mes propres lois
Je suis peut-être né dans ce pays
Mais je refuse cette nation
Je me cantonne pas dans un parti
Mort à la sectarisation
La seule étiquette que je porterais
Sera à mon orteil quand je serais crevé
Je ne respecte pas les conventions
D’un mouvement punk réglementé
Je ne m’appuie pas sur les fondations
d’une pensée immobilisée.
Je ne veux pas de la stagnation,
d’un élitisme snobinard,
d’un racisme d’opinion,
ou chacun pétrifie son savoir.
La seule étiquette que je porterais
Sera à mon orteil quand je serais crevé
Je suis punk rocker libertaire, désabusé, révolutionnaire
un humaniste misanthrope, un anarchiste et un despote.
Un ignorant qui se cultive, un légume dans mon canapé
un moraliste à la dérive qui ne fait rien pour changer.
Un con trop triste qui rit tout l’temps, un escargot qui va de l’avant,
un paradoxe logique, un excitant analgésique
Tel un punk rocker libertaire, désabusé, révolutionnaire.
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3. |
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Texte : Olivier Forma
Je suis la folie, le non-sens.
Je suis partout, je suis la violence.
Je suis le système, l’intelligence
Au service de la décadence.
Je suis le mépris, l’intolérance.
Je suis la course à la croissance.
Je suis le destin de l’humanité.
Crois-tu pouvoir m’échapper ?
Je suis les ghettos, les phobies.
Je suis le temps, je suis le moisi
Qui ronge les esprits, les utopies.
Le charognard qui attend tapis.
Je n’ai pas de nom, pas de visage.
Je n’ai pas de lieu, je n’ai pas d’âge.
Je suis celui qui bannit l’espoir
À coups de bonheurs illusoires.
Appelles-moi comme tu voudras :
Georges, Satan ou bien Juda.
C’est l’être humain qui fait ses choix,
Jette un coup d’œil au résultat…
Je suis dans les caisses d’en haut.
Je suis dans la rage d’en bas.
Je colorie le vrai en faux,
D’ailleurs ça marche à chaque fois.
Je suis la corde du pendu,
La main de celui qui tue.
Je suis l’ignorance et la peur.
Je suis le virus, la tumeur.
J’en entends plein me critiquer, certains voudraient m’éliminer.
Beaucoup aimeraient en vérité que je les fasse en profiter.
Un hameçon quelques billets, le pouvoir, la notoriété.
C’est si simple de les amadouer en divisant pour mieux régner.
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4. |
Comment Savoir ?
03:50
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Texte : Laurent Gambin
Comment savoir ce qui est bien pour rester serein ?
Garder les rapports intacts, un entourage compact
Rester dans le vrai sans dénigrer les siens
Préserver l’amitié, renforcer les liens
Putain quel bonheur de se sentir entouré
Avoir la conviction de vraiment exister
Fier de faire parti de la minorité dégénérée
Aux yeux des biens pensants qui eux n’ont pas osé !
Ne jamais chercher un bonheur assuré
Savoir qu’il n’existe que par instants limités
Trouver la vérité dans nos propres expériences
Vivre sans entraves, se sentir en confiance
Pas aigri, mais a force le temps rend plus féroce
Plus distant et réfléchi, moins naïf et spontané
Bille en tête, aller vers les gens à tous les croire honnêtes
Tel un Candide déchu, des gifles reçues
A trop parler pour un rigolo on te prend te pend…
Et quand tu apprends à te taire on te trouve trop distant
Alors tu veux partager mais certains penseront par intérêt
Et quand tu disparais, on te pense indifférent
Alors Comment savoir ce qui est bien pour rester serein ?
Un entourage compact…
Ne plus vraiment trop croire et forcer la réussite
Rester serein dans un entourage restreint
Juste être peinard tranquille au sein des miens
Rester entre amis à déblatérer des conneries…
Putain quel bonheur de se sentir entouré
Avoir la conviction de vraiment exister
Fier de faire parti de la minorité dégénérée
Aux yeux des biens pensants qui eux n’ont pas osé !
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5. |
En Transit
02:58
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Texte : Laurent Gambin
En transit on m’a tout pris
En transit j’ai pas de pays
Y’a bien la langue que j’ai appris
Et puis y’a celle que j’ai compris
Y’en a toujours une que j’oublie
Y’a toujours celle que j’oublie !
J’ai ouvert les yeux sur un monde méfiant
Même pas curieux mais peu importe les règles du jeu
Tant qu’on est que la cible
Tant que la couleur de mes yeux face à ma peau sera négligeable !
En transit écartelé !
La tête sur le billot !
Même si tu crois que j’ai les mains libres
J’ai pas vraiment l’impression de vivre
J’ai pas le luxe d’être étranger
Être apatride ça se décide
Un corps étranger dans mon cœur
Être apatride ça se mérite
Dans ce monde d’autiste cette putain de farce
On est des milliers en transit
A pas vraiment croire en la suite
A pas vraiment vouloir de place
En transit écartelé !
La tête sur le billot !
Même si tu crois que j’ai les mains libres
J’ai pas vraiment l’impression de vivre
Ce monde là je vous le laisse
Il est malade je suis pas médecin
Et si le monde m’appartient
C’est que c’est pour moi juste une adresse…
Le temps du transit de ma vie
Le temps du transit de vos vies… !
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6. |
Une Futile Fatalité
03:06
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Texte : Olivier Forma
Désolé pour les philanthropes,
Qui ont dû se tromper d’histoire.
On capitalise l’Europe.
On recrute sec chez les flicards.
On ne tire aucune leçon.
Le passé ressemble au futur.
Le monde s’effrite doucement.
Et moi je bloque toujours mon mur…
Pourquoi bouger, puisqu’il paraît
Que le marché a déjà tout planifié.
Il n’y a plus qu’à marcher au pas.
Suivre la voie qu’on a tracée pour toi.
Y’a t-il un sens à tout ceci ?
Pourquoi continuer à vouloir
Croire que la lutte n’est pas finie.
Tant qu’il y a de la vie y’aurait de l’espoir…
Les croyants se ferment les yeux
De toutes façons ils sont sauvés
Ils savent qu’après ça sera mieux
Alors pourquoi risquer…
De tout remettre en jeu.
De tout recommencer.
Quand le mal est profond faut se faire une raison.
Et vivre dans sa bulle, c’est comme ça que vous la voyez ?
Cette existence ridicule : une futile fatalité…
Il faudrait ne penser qu’à soi
Tirer le meilleur de tout ça.
Tirer son épingle du feu
Avant que ne brûle tout ce jeu…
Alors c’était donc ça la vie ?
Une futile fatalité.
Pour moutons serviles et soumis
Qui marchent en rang vers le fossé…
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7. |
Souvenir
04:22
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Texte : Laurent Gambin
Enfant de la terre et fils de la lumière
Je suis né dans le noir sans même réaliser
Que pour ouvrir les yeux fallait d’abord les fermer
Et qu’avant de crier fallait apprendre à se taire
Dans ce plasma j’ai grandi accroché en ma mère
Mais le jour venu fallait bien s’en extraire
Et là j’ai vu ce qui m’attendait
Mes alvéoles gonflées, il fallait bien hurler !
Alors un monde s’est créé et j’ai tout oublié
Le temps d’apprendre à vivre c’était déjà trop tard
Tout allait si vite, il fallait bien grandir
Mais à leur façon, une matrice en action
Dans une partouze de « copier-coller » déterminée
Un « word » universel pour futurs attardés
Un moule bien solide dressé à l’uniformité
Je suis devenu ce qu’ils m’avaient inculqué
Le temps de réaliser c’était encore trop tard
J’étais beau, j’étais sage, j’étais une star
Acteur d’un mauvais film de série B
Avec comme figurants une bande de névrosés
Maintenant je suis vieux et j’ai tout oublié
Mes neurones dans le casier mon cerveau en HP
Enfant de la terre et fils de la lumière
Je retourne d’où je viens et enfin je me souviens …
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8. |
Tiguidiguidi
00:54
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9. |
Le Bar Des Pauvres
04:40
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Texte : Laurent Gambin
Dans une ville moisie au 27 de la rue de l’oubli
Dans les décombres d’un immeuble éventré
Le bar des pauvres est comme à l’accoutumé
Rempli de ses piliers qui ne veulent jamais rentrer…
La guerre était finie depuis six mois passés
Mais l’odeur de la poudre était bien incrustée
Sur le visage de Louise la patronne du troquet
Les stigmates de l’ennui avaient creusés ses traits
Voilà quatre ans que son jules était parti au front
Et depuis pas de nouvelles, pas même une lettre
Elle n’espérait plus, de le voir apparaître
A part dans ses rêves, où revenait Gaston
Un défiguré que l’horreur rendit muet
Venait tous les jours s’asseoir au troquet
Louise l’aimait bien cet homme discret
Qui pendant des heures venait s’abreuver
Elle voulait se tirer fuir cette vie de merde
Au milieu des débris de murs et de vies
Comme ces estropiés qui venaient ici se perdre
Pour oublier ce que la guerre leur avait pris
Le bar des pauvres ferma ses portes en hiver
Tous les habitués avaient changé de quartier
Le jour où Louise rendi les clés
Elle trouva à sa porte une lettre mouillée
Elle racontait qu’il n’avait jamais osé
Et qu’estropié il en perdait a raison
Il aurait espéré qu’elle le reconnaisse
Car le défiguré c’était bien son Gaston
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10. |
Love Her Craft
02:46
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Texte : Laurent Gambin
Au pied du mur, la tête dans le guidon,
L’envie d’en finir… Survie avant la folie !
J’arrive plus à vouloir, aucune décision.
Depuis longtemps déjà la persuasion que tout fout le camp
Conscient que tout dérape, que tout va mal
Des coups, des cris, des pleurs, des larmes
La tête dans le guidon vous dis-je commissaire
Accepter l’innommable vous savez pour moi c’est imparable
Mais je voulais pas partir sans laisser de traces
De mon passage dans l’ère des rapaces
Donner des conseils pour se rendre compte
Que le fou c’est nous, le foutu, le fou à lier à l’autre
Même sensation que la came, la peur d’en démordre
Craindre le manque, la peur du vide ou manque de coeur
A toujours braver les limites et la peur d’être seul
Tendre au bonheur sans trouver l’âme sœur
Vouloir être heureux et finir seul comme un gueux
J’en ai eu peur commissaire, j’ai fui l’ennui
Car je voulais pas partir sans laisser de traces
De mon passage dans l’ère des rapaces
Se jurer de jamais y retourner, y refoncer tête baissée
Vous savez j’invente rien, tant d’écrits à ce sujet
Les temps ont changé vous dis- je plus rien ne tiens
A vouloir souhaiter simple on fini toujours compliqué
Mais je voulais pas partir sans laisser de traces
De mon passage dans l’ère des rapaces
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11. |
La Passion
03:19
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Texte : Laurent Gambin
Tu sais c’est pas que je veux plus
Mais je sais plus moi
J’ai oublié comment ça fait la passion
Mon lait a tourné
Ma vache s’est rhabillée
Elle ne regarde plus passer les trains
Les passagers dorment plus sereins
Connement on s’accroche à tout ce qui défile
Le temps d’ouvrir les bras et tout se faufile
Pourtant ce livre avait si bien commencé
Mais moi je préfère les histoires qui me font sourire
Et puis j’aime bien jusqu’au bout toutes les lire
Mais mon lait a caillé
Ma vache s’est rhabillée
Tu sais c’est pas que je veux plus
Mais je sais plus moi
J’ai oublié comment ça fait la passion
Mon lait a tourné
Ma vache s’est rhabillée
Et puis je crois qu’elle tuait l’intelligence
Qui faisait sablier avec le cœur
Un coté se remplit que pour mieux vider l’autre
Mais je sais plus moi
Non c’est plus moi…
Tu sais c’est pas que je veux plus
Mais je sais plus moi
J’ai oublié comment ça fait la passion
Mon lait a tourné
Ma vache s’est rhabillée
Tu sais c’est pas que je veux plus…
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12. |
Dans un Silence
02:55
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Texte : Laurent Gambin
Une envie de me taire prédomine car je sais
que tout le monde y pense et la sent
Encrée dans nos chairs, vivante dans nos fibres
Dans un silence qui est assourdissant…
Cette violence latente en chacun de nos êtres
Encrée dans les tripes, la tentation naturelle
Individuelle ou collective.
Suffit d'un souffle pour la faire apparaître
L’institutionnaliser pour mieux la justifier
Individuelle pour mieux se venger
Gratuite pour ne pas l'expliquer
Maîtrisée pour la canaliser
Ce sont les hommes qui assassinent
Femmes et enfants sont les victimes
On leur montre la loi en faisant son contraire
On apprend la paix tout en faisant des guerres
Générations sacrifiées par intérêt financier
Peuples exterminés au nom d'un dieu baltringue
Y'a des fois où j'prendrais bien un flingue
Tirer dans le tas de tous ces tortionnaires
Sentir la résignation, l’impossibilité d’agir
Cette sensation de ne pouvoir intervenir
La liberté c’est d’avoir le choix
Mais l’alternative l’humanité ne l’a pas
Alors prendre un flingue et tirer dans le tas
J’avoue que ça me plairait bien d’essayer une fois
Je leur dirais « c’est pour le bien de la terre…»
Que c’est la nature qui a voulu ça.
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13. |
Rêve ô Lucie
04:24
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Texte : Olivier Forma
Rêve, ô Lucie, on s’occupe de tout.
C’est pas par hasard que ce monde est fou.
Rien n’évolue en bien ça te tue.
Rêve, ô Lucie, on a tout prévu.
Si tu veux la guerre prépare la paix.
Tes troupes va falloir les motiver.
Pour trouver le courage de lutter
rien ne vaut un idéal concret.
(Refrain)
On a déguisé la politique
en épouvantail machiavélique.
Lucie l’a abandonné.
Ça serait bête de pas en profiter…
(Refrain)
Lucie dort à poings fermés
Et ça nous arrange pour le coup
Le fond et la manière ne sont
qu’un jeu d’enfant pour nous.
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14. |
Blind Drunk
03:27
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Texte : Laurent Gambin
I was drinking beer in a little bar
When i saw her sitting on a chair
She was so beautiful with her black hair
I fell in love as soon as i saw her
Blind drunk I’ll try to talk her (x 3)
I saw her looking at me
And she gave me a big smile
I saw that she didn’t have all her teeth
But it wasn’t important for me
Blind drunk I’ll try to kiss you baby ( x 3)
When I spoke to her she didn’t understand
She was doing a strange head
I understood that she was dumb
But it wasn’t important for me
Blind drunk I’ll make her signs ( x 3)
When I stood up it was so difficult
I held her my hand to follow me
And I saw that she didn’t have any hands
But it wasn’t important for me
Blind drunk I’ll carry you baby ( x 3)
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